Reporting de trésorerie : outils et avantages pour 2025

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La gestion de trésorerie sera l’un des leviers de pilotage les plus surveillés de 2025. Selon une étude publiée par DAF Mag, 68 % des dirigeants déclarent vouloir mieux valoriser leurs excédents de trésorerie dans les mois à venir¹. Cette tendance traduit un signal clair : la trésorerie prend une place centrale dans les décisions stratégiques.

Pour garder le contrôle, les directions financières ont besoin d’une meilleure visibilité de leurs flux et tout cela en temps réel. C’est là qu’intervient le reporting de trésorerie. Bien conçu, il permet de structurer l’information, d’en tirer des tendances et de mieux aligner la stratégie financière sur la réalité opérationnelle. Encore faut-il disposer des bons repères, et surtout, des bons outils. Dans cet article, faisons le point sur les approches les plus efficaces du reporting de trésorerie pour 2025.

Reporting de trésorerie : définition et importance

Le reporting de trésorerie regroupe les documents et indicateurs utilisés pour suivre les flux financiers d’une entreprise. Il permet de visualiser l’évolution de la trésorerie, d’en analyser la structure et d’en contrôler la cohérence sur une période donnée. Contrairement à un simple relevé bancaire, il s’inscrit dans une logique de pilotage.

Il structure :

  • Les encaissements ;
  • les décaissements ;
  • les soldes bancaires ;
  • les écarts entre prévisionnel et réalisé.

Ce reporting peut prendre différentes formes, comme un tableau de flux de trésorerie ou un reporting mensuel automatisé, selon le niveau de maturité de l’entreprise. Il sert avant tout à mieux comprendre la dynamique de vos flux de trésorerie afin d’ajuster les décisions financières en fonction de vos contraintes réelles.

Les cycles d’activité étant de plus en plus volatils, disposer de données actualisées devient donc impératif. Un bon reporting de trésorerie vous permet non seulement de sécuriser votre trésorerie à court terme, mais aussi de soutenir des arbitrages stratégiques : investissements, remboursement de dette ou négociation bancaire.

Pour les DAF, c’est un support concret pour échanger avec les équipes dirigeantes et les partenaires financiers. À condition, bien sûr, de s’appuyer sur des données solides et des outils capables de suivre le rythme de l’activité.

C’est quoi le reporting financier ? Les différents types à connaître

Reporting de trésorerie : outils et avantages pour 2025

Tous les reportings financiers ne remplissent pas la même fonction. Certains offrent une vision patrimoniale, d’autres sont davantage axés sur l'opérationnel. L’enjeu consiste à savoir lequel mobiliser selon vos besoins.

Le reporting comptable repose sur les écritures de la comptabilité générale. Il donne une photographie fidèle de vos charges, des produits ou des amortissements sur une période donnée. Mais son format ultra-normé, pensé avant tout pour répondre aux obligations légales, le rend peu exploitable pour piloter au quotidien.

À l’inverse, le reporting de gestion s’intéresse à la performance économique de votre entreprise. Il croise vos données comptables et opérationnelles pour suivre l’activité : rentabilité par client, marge par produit, évolution des coûts fixes. C’est l’outil de prédilection des contrôleurs de gestion pour affiner l’allocation des ressources.

Le reporting de trésorerie se concentre sur les flux monétaires réels. Il mesure les encaissements, les décaissements, les soldes bancaires, parfois en temps réel. Il contribue à sécuriser les équilibres financiers à court terme.

Ces 3 approches se complètent : l’une structure, l’autre analyse, la dernière alerte. Mais lorsqu’il s’agit de prendre une décision rapide, c’est presque toujours la situation de trésorerie qui tranche.

Tableaux de flux de trésorerie : comment les construire et les analyser ?

Le tableau de flux de trésorerie est donc un outil central du reporting financier. Il permet de reconstituer la circulation réelle de la trésorerie au sein de votre entreprise, en distinguant l’origine des flux et leur utilisation.

On y retrouve 3 grandes catégories :

  • Les flux d’exploitation, liés à l’activité courante (encaissements clients, paiements fournisseurs, charges courantes) ;
  • les flux d’investissement, qui traduisent les mouvements liés aux immobilisations ou aux cessions d’actifs ;
  • les flux de financement, comme les emprunts contractés ou les remboursements de dette.

Ce tableau est bien plus utile qu’un solde bancaire figé. Il permet de révéler, par exemple, une entreprise en croissance, mais sous tension de trésorerie, ou à l’inverse, un excédent temporaire qui pourrait être réinvesti.

Il peut être établi selon la méthode directe (en listant tous les flux réels) ou selon la méthode indirecte (à partir du résultat net retraité). Quelle que soit l’option retenue, c’est un document indispensable pour comprendre les mécanismes qui alimentent ou fragilisent votre trésorerie.

Comment faire une analyse de la trésorerie : exemple de reporting et bonnes pratiques

Un bon reporting doit permettre de lire rapidement la situation financière de l’entreprise, mais aussi d’identifier les tendances. À ce titre, le reporting mensuel de trésorerie est l’un des formats les plus utilisés par les directions financières.

Prenons le cas d’une PME industrielle réalisant 10 M€ de chiffre d’affaires annuel. Pour piloter sa trésorerie, le DAF ou le contrôleur de gestion met à jour chaque mois un tableau de bord. Ce reporting s’appuie sur les données collectées automatiquement depuis les logiciels comptables et les relevés bancaires de l’entreprise. L’objectif est de comparer les flux de trésorerie réels aux prévisions et de détecter les écarts.

Voici un extrait de son reporting de mars 2024 :


Poste

Prévisionnel (mars)

Réalisé (mars)

Écart (€)

Écart (%)

Encaissements clients

850 000 €

790 000 €


60 000   


7 %  

Décaissements fournisseurs

450 000 €

470 000 €


20 000  


4 %  

Salaires et charges

220 000 €

215 000 €


5 000  


2 %  

Frais généraux

80 000 €

82 500 €


2 500  


3 %  

Investissements

0 €

25 000 €


25 000  

Trésorerie disponible

1 000 000 €

937 500 €


62 500 €  


6 %  

Ce tableau met en évidence plusieurs signaux faibles : des encaissements en retrait par rapport au prévisionnel, des dépenses légèrement supérieures et un investissement non anticipé qui impacte la trésorerie nette. Ce type d’écart, répété sur plusieurs mois, peut générer des tensions de liquidité. Pour être plus opérationnel, ce reporting gagnerait à intégrer une analyse des causes (retard de paiement ? baisse d’activité ? hausse des coûts ?) et une projection glissante sur les 3 mois suivants.

Certaines bonnes pratiques peuvent contribuer à améliorer la lisibilité de votre reporting :

  • Limitez le nombre d’indicateurs, pour vous concentrer sur les KPI les plus pertinents ;
  • organisez les données sous forme de graphiques pour suivre les tendances ;
  • systématisez la comparaison entre prévisionnel et réalisé ;
  • automatisez la collecte d’informations pour fiabiliser les rapports.

Comment établir un reporting de trésorerie fiable et efficace ?

Il ne suffit pas d’assembler des tableaux pour mettre en place un reporting de trésorerie qui tienne la route. Il faut avant tout trouver la méthode la plus adaptée à votre activité, tant au niveau de l’organisation que des enjeux financiers.

Le point de départ reste la collecte d’informations : données bancaires, factures émises, charges récurrentes, échéanciers fournisseurs. Plus cette étape est automatisée, plus votre reporting va gagner en fiabilité. Les erreurs de saisie ou les délais de mise à jour sont bien souvent les premiers freins. C’est aussi à ce stade que le plan de trésorerie entre en jeu. Il permet de structurer les flux attendus et de comparer plus facilement les écarts.

Vient ensuite la phase de modélisation. À ce stade, il faut choisir les bons indicateurs : soldes bancaires, flux nets, variation de trésorerie, mais aussi les KPI comme le délai moyen de règlement client ou le cash net d’exploitation. Inutile de multiplier les chiffres : quelques données bien sélectionnées vont suffire.

Le reporting doit également s’inscrire dans un rythme régulier : hebdomadaire en période de tension, mensuel en rythme de croisière. Et surtout, il doit pouvoir être facilement partagé. Il doit devenir un outil de pilotage collaboratif, pouvant être compris par les équipes opérationnelles et qui soit utile au contrôleur de gestion ou au DAF. Il ne doit pas devenir une contrainte supplémentaire.

Reporting mensuel automatisé : quelles solutions pour suivre sa trésorerie ?

Produire un reporting de trésorerie à la main, sur Excel, reste encore courant. Mais ce fonctionnement artisanal atteint vite ses limites. À mesure que les exigences de pilotage s’intensifient, ce modèle devient même un frein.

Des solutions existent pour sortir de cette logique. Des outils qui permettent :

  • Une connexion directe aux comptes bancaires et aux logiciels comptables ;
  • des tableaux de bord personnalisables ;
  • des reportings mensuels automatisés ;
  • des prévisions de trésorerie glissantes ;
  • de comparer plusieurs scénarios budgétaires.

C’est précisément ce que propose Agicap. Grâce à son interface intuitive, l’utilisateur visualise en temps réel ses flux de trésorerie, suit ses KPIs, identifie les écarts et peut anticiper les points de tension à venir. Les données sont centralisées, actualisées automatiquement et surtout accessibles en un clic depuis notre site ou notre application mobile. Vos équipes ne passent plus leur temps à construire un tableau : elles l'analysent, le partagent et l'exploitent.

Le reporting de trésorerie est encore trop souvent perçu comme une obligation de fin de mois. On l’assemble à la dernière minute, on l’alimente à la main et on le consulte trop tard pour qu’il influence vraiment les décisions. Lorsqu’il est bien pensé, le reporting de trésorerie peut pourtant devenir un outil de gestion à part entière. Mais il ne peut remplir ce rôle s’il repose sur des chiffres approximatifs ou des mises à jour manuelles. Les informations qu’il contient doivent être lisibles et exploitables.

C’est l’approche qu’Agicap a choisi de privilégier. Notre solution centralise les flux, automatise la mise à jour des données bancaires, structure les reportings et vous permet de suivre en temps réel les indicateurs qui ont de l’importance. Les données sont prêtes, il ne reste plus qu’à arbitrer.

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