Qu'est ce qu'une entreprise : définition

Une entreprise peut être définie comme une unité de production juridiquement autonome dont l’objectif est de produire des biens et/ou des services à destination de personnes physiques ou morales afin d’en tirer un bénéfice.
Dans cet article
Classification des entreprises
La taille
Indépendamment de son statut (que nous allons voir plus loin), chaque entreprise se place dans une certaine catégorie en fonction de l’envergure de ses activités : généralement le nombre de salariés et son chiffre d’affaires. On distingue aujourd’hui 4 grandes tailles d’entreprises, listées ici dans un ordre croissant de taille :
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La TPE (Très Petite Entreprise). Les principaux critères d’une TPE sont le nombre de salariés qui doit être inférieur à 10, ainsi que le chiffre d’affaires qui ne doit pas dépasser les 2 millions d’euros annuels. A savoir que la micro-entreprise est une sous catégorie de la TPE réservée aux travailleurs indépendants. Notez toutefois que l’article 22 de la loi de Finances 2018 a modifié le chiffre d’affaires maximum réalisable par ce type d’entreprise. Pour les activités de services, il était auparavant de 33 200 € et a été porté à 82 300 €. Pour les activités d’achat et de vente de marchandises, il était de 66 400 € et a été élevé à 165 600 €.
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La PME (Petite et Moyenne Entreprise). Son nombre de salariés ne doit pas excéder 250 personnes le chiffre d’affaire est impérativement égal ou inférieur à 50 millions d’euros annuels.
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L’ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire). Pour les entreprises de cette taille, leur effectif se situe entre 250 et 5000 personnes et le chiffre d’affaires doit être inférieur à 1,5 milliards d’euros annuels.
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La GE (Grande Entreprise) emploie plus de 5000 personnes, et dégage plus d’1,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires (sans réel maximum à ce stade) ainsi qu’un bilan supérieur à 2 milliards d’euros.
Le secteur d’activité
On peut répartir l’ensemble des entreprises à l’intérieur de 3 grands secteurs économiques qui définissent de manière large le domaine sur lequel / lesquels elles évoluent et prodiguent leur expertise.
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Le secteur primaire, qui concerne tout ce qui a attrait à l’exploitation et à la collecte de ressources naturelles : pêche, agriculture, exploitation minière, élevage…
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Le secteur secondaire englobe quant à lui les activités de transformation de matière première : BTP, agroalimentaire, industrie textile, électronique, industrie chimique, pharmaceutique…
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Le secteur tertiaire rassemble de son côté les activités marchandes et de services : banque, assurance, marketing & communication, éducation, santé, tourisme…
Le statut juridique
Avant le lancement d'une entreprise, le ou les futurs dirigeants doivent décider du statut juridique de leur création. Il existe plusieurs formes bien distinctes que voici :
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L’entreprise individuelle. C’est une entreprise en nom propre ne disposant donc pas d’une entité morale. Attention, ce statut n’empêche pas le gérant d’employer du personnel. En revanche, le dirigeant est responsable surde ses bien propres.
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L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Similaire au statut précédent, il permet au dirigeant de séparer son patrimoine personnel de celui professionnel.
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L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Elle comporte un seul associé qui n’est responsable des dettes de la société qu’à la hauteur du montant de son apport personnel. Capital minimum de 1€ offrant une grande flexibilité.
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La société à responsabilité limitée (SARL). Même principe que l’EURL mais avec plusieurs associés.
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La société en nom collectif (SNC). Ce statut requiert au moins deux associés qui sont responsables solidairement des dettes de l’entreprise (c’est à dire qu’ils ont les mêmes obligations).
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La société en commandite simple (SCS). Elle se compose de deux types d’associés. Les commandités s’impliquent dans le développement de l’entreprise et la gèrent ensemble. Ils sont prêts à mettre en jeu leur patrimoine personnel.
Les commanditaires se contentent de financer et d’investir dans l’entreprise afin de toucher des dividendes. Ils ne s’occupent pas de gérer l’entreprise et ont une responsabilité limitée à leurs apports personnels. -
La société en commandite par actions (SCA). Variante très rare de la SCS, les changements se font au niveau de son capital, qui est divisé en actions, et du nombre d’associés : une SCA doit comporter au moins 1 commandité et 3 commanditaires.
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La société anonyme (SA). Elle est fondée sur les capitaux que chaque associé (au moins deux) a investi dans l’entreprise. Elle peut soit être dirigée par un conseil d’administration avec un PDG soit par un conseil de surveillance doté d’un directoire.
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La société civile professionnelle (SCP). Elle permet à plusieurs associés de gérer en commun une activité libérale. Elle ne requiert aucun capital minimum. Les associés sont responsable solidairement de dettes de l’entreprise et chacun peut disposer à sa guise de son portefeuille de parts.
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La société par actions simplifiées (SAS). Avec ce statut juridique, chaque associé (le minimum est de deux) est responsable des dettes à la hauteur de son apport personnel. Aucun capital minimum n’est requis.
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La société civile immobilière (SCI). C’est une forme d’entreprise qui permet à des personnes d’acheter, de gérer et éventuellement de vendre des biens immobiliers. Elles se partagent les charges et bénéfices de l’activité.
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